Pause de quelques jours pour réparer la pompe du générateur, bricoler le circuit d’eau du bateau, et goûter à la World Famous 2″ thick pork chop de chez Patti’s 1880’s Settlement. J’en profite pour brancher au quai le cable qui nous donne accès à la télévision dans le bateau. Morceaux choisis…
La descente de la rivière Illinois, c’est d’abord la surprise du niveau de l’eau : il est anormalement bas pour la saison. Plaisanciers et professionnels, qui se partagent la rivière, doivent faire preuve d’adaptation.
Ca y est, nous avons quitté les eaux ouvertes des Grands Lacs pour entrer dans le système des rivières du centre du pays, les Inland Rivers comme on dit ici.
Chicago : grande escale. Le Lac Michigan, commencé dans le mauvais temps et les petites villes sans grand relief, se termine par la découverte – pour moi en tout cas, et le souvenir pour Nelly – d’une grande cité vivante, pleine de découvertes, avec des espaces privilégiés pour les piétons que nous sommes.
– Qu’est-ce que vous pêchez ?
– Nous ? Rien, on n’attrape jamais rien.
La conversation est vite engagée, en ce dimanche matin, avec les deux pêcheurs qui ont amarré leur barque sur notre ponton, à l’arrière de Magic. L’un des deux demande à visiter notre catamaran et se présente « Moi, c’est Terence. Mais on m’appelle Doc ! »
La halte est connue des plaisanciers pour le luxe des salles de bain de la marina et l’accueil de ses maîtres de port. Mais une surprise nous attend au détour de la 1ère Rue qui aligne un florilège de petits trésors d’architecture.
Tout le monde nous l’a dit : l’été a été pourri. Pluvieux, venteux, imprévisible… En progressant vers le Sud, nous pouvons en témoigner – même si nous ne pouvons pas dire ce qu’il en est d’habitude.
Les “loopeurs” qui finissent leur (premier ?) tour, qui “croisent leur sillage” comme on dit, l’annoncent souvent sur le site de l’Association, avec quelques phrases de conclusions. L’une d’elle revient constamment : le plus beau du Loop, ce sont les amis qu’on se fait pour la vie. Pour nous, le moment venu, je ne pense pas que nous en dirons autant.