Chicago : grande escale. Le Lac Michigan, commencé dans le mauvais temps et les petites villes sans grand relief, se termine par la découverte – pour moi en tout cas, et le souvenir pour Nelly – d’une grande cité vivante, pleine de découvertes, avec des espaces privilégiés pour les piétons que nous sommes.
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La halte est connue des plaisanciers pour le luxe des salles de bain de la marina et l’accueil de ses maîtres de port. Mais une surprise nous attend au détour de la 1ère Rue qui aligne un florilège de petits trésors d’architecture.
Tout le monde nous l’a dit : l’été a été pourri. Pluvieux, venteux, imprévisible… En progressant vers le Sud, nous pouvons en témoigner – même si nous ne pouvons pas dire ce qu’il en est d’habitude.
Les “loopeurs” qui finissent leur (premier ?) tour, qui “croisent leur sillage” comme on dit, l’annoncent souvent sur le site de l’Association, avec quelques phrases de conclusions. L’une d’elle revient constamment : le plus beau du Loop, ce sont les amis qu’on se fait pour la vie. Pour nous, le moment venu, je ne pense pas que nous en dirons autant.
Fin du Canada, fin des eaux protégées du Lac Huron, fin des petits circuits tortueux entre les cailloux… En passant sous le Mackinac Bridge, nous entrons dans le Lac Michigan. Une nouvelle fois, un autre monde.
C’est toujours avec une certaine appréhension que je franchis la frontière américaine. J’ai souvenir des “Stand behind the line ” hurlés à JFK lorsque le pied d’un visiteur en attente d’interview se posait par inadvertance sur la ligne jaune de démarcation.
Notre été canadien touche à sa fin. Le temps fraîchit et il pleut plus souvent ; l’automne est au coin de la rue, nous dit un maître de port. Dans quelques jours, nous allons passer la frontière pour rentrer aux États-Unis et amorcer notre navigation vers Chicago, sur le lac Michigan. Nous quittons le Canada avec regret.