Nous n’avons pas traîné. Plutôt que de passer quelques jours à New-York une nouvelle fois – oui, ça fait snob, mais la ville n’a plus l’attrait de la nouveauté totale pour nous – nous avons préféré découvrir sans tarder la remontée de l’Hudson, en direction du Canada.
Un grand fleuve soumis à la marée, donc des courants à gérer au mieux, des rives boisées et des reliefs qui nous changent des grandes étendues plates de la côte atlantique. Sur la rive droite, les trains de marchandise (j’en ai compté un à 103 wagons), sur la rive gauche, les trains de passagers. Quelques rares bateaux de plaisance, et quelques barges de commerce, mais pour l’essentiel, nous sommes seuls parmi les pêcheurs du dimanche.
Peu de mouillages, mais quelques marinas, encore assez vides… nous en profitons pour reprendre nos bonnes habitudes : réveil à la fraiche, Nelly bricole…
Nous préparons tranquillement la suite, les écluses, le Lac Champlain, les formalités pour entrer au Canada. Sans précipitation, parce que les installations ouvrent à peine, les eaux sont toujours très hautes et les débris entre deux eaux nombreux. Mais dans une quinzaine de jours, si tout va bien… Montréal !
A suivre…